jeudi 30 mai 2013

[Rp] Tu es mienne...

Vanille est enfin rentrée à Farad, son frère et le marchand ayant fait le voyage jusque Klima. Il s'en était fallu de peu, Vanille était aux prises avec le slaver de Klima, tentant encore de se sauver et d'embarquer dans la caravane au départ de la cité.
Rentrés à Farad, la girl n'a pas encore retrouvé ses marques, elle ne sait comment agir face à celui qui affirme être son Maitre. Les faradiens lui laisseront la nuit pour s'apaiser légèrement et retrouver une ambiance sereine. Mais Vanille s'enferme, s'imprégnant du calme des docks souterrains bercés par le clapoti de l'eau.

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Drakkon Constantine s'approche silencieusement de la silhouette rêveuse et lâchera un " Tal Mine..." assourdi, cherchant à ne pas lui faire peur.

Vanille avait entendu les pas, les clapotis de l'eau n'étant pas assez puissants pour masquer la calme de l'endroit. Elle tournera un moment la tête, levant ses yeux émeraudes sur son maitre... elle se décide à bouger... laissant plâner le doute quelques secondes... elle se dresse pour de suite se laisser glisser sur les genoux "Nidan mon Maitre".

Drakkon Constantine esquisse un sourire attendri, appréciant revoir son ange blond de nouveau à ses côtés. Il semble moins las que la veille, les marques sur son corps virant au violet révélant que les soins de Ian font progressivement effet. Il s'approchera d'un pas, sa main s'étirant et révélant des poings marqués de nombreuses coupures, comme les vestiges d'un combat à main nues. Il étire la main vers elle comme un appel, cherchant à l'amadouer "Viens par là."

Vanille le regardera avec un regard voilé, le vert de ses yeux troublé par une lueur de douleur alors qu'il avance vers elle. Elle hésitera, la girl n'étant plus sûre de rien: elle a perdu cette faculté de faire confiance tant les coups et les mots l'ont blessés. Là, face à lui, elle parait vulnérable et perdue et c'est avec délicatesse et prudence qu'elle s'avance vers lui, n'osant certainement pas contrer un ordre "Oui" murmure-t-elle simplement dans un léger souffle, les yeux vrillant vers le sol.

Drakkon Constantine vient lentement effleurer sa joue. Il n'a pas encore connaissance de ce qu'elle a vécu et souffre de la voir presque le craindre et se comporter face à lui comme un inconnu. Deux jours auparavant... il ignorait encore les mésaventures de sa Kajira, persuadé qu'elle avait rejoint Farad pendant la capture du marchand. C'est Ian finalement qui lui avait appris la triste vérité et il découvrait qu'il devait regagner la confiance de sa propre Girl. Il effleurait la douceur de sa joue avec le pouce, traçant la ligne des larmes qu'il avait essuyé la veille et cherchant à démarrer un premier contact. Il n'avait lui aucune hésitation, usant d'une douceur redondante et d'un silence pesant pour qu'elle revienne à lui. C'est plutôt en cherchant à la faire lâcher sa rancoeur qu'il lui ordonnera un "Parles moi..." étouffé, suivi d'une descente accroupie qui le plaçait face à elle, sa main continuant à caracoler sur sa joue et le coté de son cou comme une présence continue.

Vanille se courbe un peu plus vers le bas, voûtant son corps dans une position de protection. Elle se renferme et tourne la tête de côté, écartant la main de Flow qui dessine des tracés brûlants sur sa peau fragile. Le bracelet de métal résonnera dans un cliquetis dont la girl s'est finalement habituée, dévoilant un poignet meurtri par les frottements réguliers. Elle serre les dents sur un cri de rage qu'elle tente d'étouffer... lâchant un gémissement minable à la place, revivant en images toutes ces mains passées à tenter de se faire entendre... Elle a peur et rejette.

Ian Cameron mettra les poissons qu'il vient de pêcher sur le côté, s'approchant lentement du maitre et de sa soeur, n'osant pas les interrompre. Apparemment, ils ont des choses à régler, et vu le regard de sa soeur, ça semble suffisamment grave pour qu'il reste en retrait. Elle a souffert, il le sait, il lui fera un signe de la main et un sourire d'encouragement. Il s'éloignera sans rien dire, même pas sûr qu'ils l'aient aperçu.

Drakkon Constantine referme aussitôt sa main sur le cou de la Girl, transformant la douceur de sa caresse en une étreinte affermie. Les doigts remontent le long du Ko-Lar qu'elle porte, celui qu'il lui a posé lorsqu'elle a intégré sa chaine. Il ne relève pas le visage qui se tourne et rappelle son attention d'un mouvement vers l'avant qui affirme sa prise sur elle. Le bras est ferme, la tenant par cet objet de soumission que ses attaquants semblent ne pas avoir touché. Il reprend d'une voix qui prend un sérieux inquiétant un "Tu es à moi ,Vanille..." Sa main vient tourner légèrement le collier métallique pour que celui-ci opresse la gorge et l'oblige à regarder vers l'avant "Je veux t'entendre le dire, Kajira... A qui appartiens-tu ?"

Vanille frémi un instant, son corps se raidissant au fur et à mesure qu'elle sent la pression sur son collier, marquant la présence de cet objet de soumission. Elle se fige, le temps paraissant s'écouler lentement alors qu'elle est dans l'attente d'un geste qui pourrait suivre cette dominance. Vanille sursaute, ses mots résonnant en elle comme s'il venait de lui hurler cette évidence... Elle écarte un peu les genoux, affaissant encore un peu plus son corps vers le bas tout en tournant vers lui un visage farouche marqué par la peur. Elle entrouve les lèvres, semble hésiter, son souffle s'échappant dans un rythme légèrement affolé pour enfin murmurer d'une voix rauque "J'appartiens à mon Maitre... Toi." Elle croise son regard à l'éclat bleuté l'espace d'un instant, cherche une autre présence autour d'eux mais ferme finalement les paupières comme pour se protéger, s'isoler dans un cocon qu'elle veut rassurant.

Drakkon Constantine ramène doucement le bras vers lui , obligeant le corps contracté à se voûter vers la présence masculine qui s'impose devant elle. Il ne cherche pour l'instant ni à l'amadouer, ni à lui faire oublier les traumatismes des derniers jours. Il lui rappelle sa place et là où est née et doit rester sa devotion. Sa voix plus ferme et rauque reprend avec le même ton pédagogue en répétant un "Tu m'appartiens Vanille..." Il se voûte sur elle et effleure de son souffle sa joue alors qu'il l'oblige à se baisser plus encore "Ton corps m'appartient..." Il pose un genoux au sol entre les cuisses qui s'ouvrent et continue de l'obliger à s'abaisser d'une pression sur le Ko-Lar vers le bas "Ta vie m'appartient... Vanille." Il usera de son poids pour lentement plier le corps presque en boule, l'obligeant à baisser le visage et offrir la surface de son dos. Cela a l'avantage que la Kajira n'a plus à affronter son regard et peut, tel un foetus, se protéger de sa présence et de sa nouvelle peur de lui "Répètes !"


Vanille suit le mouvement du marchand sans aucune résistance, l'homme venant modeler la position de la fille à sa guise, la girl ayant bien compris qu'elle n'était rien d'autre qu'un objet utilisé par les libres. L'hypersensibilité de Vanille a été son pire ennemi et là encore, elle n'arrive pas à controler les tremblements de son corps malgré cette position featale qui lui apporte une sécurité... enfermée avec elle-même. Elle sent son propre souffle haleter de peur, elle entend son propre coeur battre trop vite. Et, alors que le marchand lui demande de répéter, c'est dans un cri de douleur qu'elle sortira encore les mots qu'il veut "Ma vie appartient à mon Maitre." Elle fera tout ce qu'il veut, ayant pris l'habitude ces derniers temps à accepter pour ne pas subir la douleur ou tout autre traumatisme qui blesse... Il verra son corps tressaillir alors que dans l'esprit de la jeune fille, le souvenir des coups d'aiguillon l'assaillent. Elle renifle, ses larmes roulant le long de ses joues pour venir mourir sur le bois du ponton... Rien d'étonnant là dedans, les pleurs, c'est Vanille.

Drakkon Constantine était d'une froideur surprenante. Quelques semaines auparavant, quand le regard de sa kajira se posait sur lui avec bienveillance, il l'aurait prise dans ses bras pour réconforter cette frousse qu'elle ressentait. Il avait déjà plusieurs fois aidé sa 1st Girl à lutter contre sa frousse, contre son stress et cette terreur qui l'envahissaient bien trop vite pour être controlé. Une fois encore la lecon recommmencait... mais il était l'objet dérangeant dans son mental. Il relâchait la pression sur le Ko-Lar, la libérant de la poussée vers le bas et venant poser sa main à plat sur le dos rond. Le signe montrait que les mots le satisfaisaient et ses doigts reprenaient la douce caresse sur l'épiderme de Vanille, lui rappelant leurs contacts du passé. Il revenait régulièrement étirer les doigts sur le métal du Ko-Lar en raidissant la forme et venant dans un geste qu'elle connaissait par coeur cercler la nuque de manière possessive. Il se penchait sur elle et l'apaisait d'un "Chhhuttt... Vanille... Calme-toi... Parle-moi..." Son bras glissait le long de l'échine et venait la prendre par la taille, gardant cette pression sur elle pour qu'elle reste dans cette position de protection. Il l'obligeait à se replier sur elle-même, comme si c'était à elle qu'elle faisait des aveux et on à la silhouette invisible au dessus d'elle "As-tu été frappée ?"

Vanille Calmera ses pleurs ou du moins, taira ses gémissements, les larmes continuant de couler le long de ses joues. Elle tente de se focaliser sur les gestes du marchand. Ces gestes qu'elle connait par coeur et qu'elle n'avait jamais redouter. Il faut qu'elle se recentre sur cela pour chasser les images de ses captivités qui l'épuisent durant ses nuits. Elle sent son corps frémir instinctivement sous les caresses de son Maitre, étant même capable de faire l'inventaire des tracés brûlants qu'elles laissent... Elle veut résister, son esprit le veut car elle sait que la douceur est un moyen de la contrôler. Le slaver de Klima ayant utilisé ce stratagème pour l'amadouer... Mais pas ici, avec Flow, elle ne peut se mentir, son être résonnant sauvagement à son contact. La question la piquera au vif, se redressant pour combler ce besoin de le voir, de laisser parler son regard blessé alors que sur ses lèvres il pourra lire un 'oui' silencieux. Elle n'arrive même pas à lui crier ce mot au visage... elle n'arrive même pas à hurler la rage et la douleur qu'elle ressent. Elle le fixe, l'émeraude de ses yeux brillant d'une histoire mal vécue... son visage implorant un répis... peut-être même un oubli.

Drakkon Constantine l'attire à lui, l'obligeant à ce contact charnel continu qui impose la main qu'il a sur elle. Son doigt vient détacher une mèche blonde de ce regard trempé, la fixant avec toute l'intensité de son oeil unique. Il finira par la hisser sur son genou posé au sol, la plaçant à califourchon contre lui et face à son torse tout en continuant de la caresser doucement "C'est du passé... Ils n'ont d'important que la force du souvenir que tu y rattaches." Il venait doucement remonter les doigts le long de la colonne, finissant de nouveau sur le cou de son esclave et la poussant vers lui "Est-ce plus important que ça Vanille... hhhm ?" Son visage plonge sur elle et vient lentement effleurer ses lèvres, la berçant d'une douceur tactile qui alterne fermeté et tendresse, la plongeant dans la douce euphorie de deux corps qui se redécouvrent "T'ont-ils fait oublier ceci également... hhm ? Vanille. ?" Il glissait finalement sa main sous les fesses de sa Kajira, la hissant contre lui et venant refermer ses bras autour du corps tremblant "Je reste avec toi désormais... j'ai été trahit Vanille... c'était un piège."

Vanille écarte les mains de son corps dans un geste apeuré mêlé de défense... son attitude encore très indécise sur la façon dont elle doit agir. Elle retient son souffle, le temps de laisser le marchant l'attirer à lui... pour finalement expluser cet air dans un gémissement plaintif. Elle a eu mal, elle a eu peur... alors qu'elle a essayé de rester forte et à cet instant, elle a envie de lui faire mal aussi. Elle sait... elle a compris qu'il avait été torturé, les marques sur le marchand confirmant des jours de détension dans une extrême souffrance... peut-être pire que la sienne. Alors, elle contrôle, serrant les poings tout en lâchant un cri déchirant d'abandon... son corps se laissant aller contre lui pour accepter ce dont il a besoin, ce dont elle avait toujours voulu espérer: rester sienne. "Je veux laver mon esprit de cette souffrance." gémit-elle avec peine "Je t'en prie, aide-moi." le supplie-t-elle tout en se laissant diriger par cet homme qui la connait si bien, cet homme libre capable de maitriser ce corps en offrant ce qu'il réclame. Vanille relâchera finalement toute pression, ouvrant les doigts pour venir glisser les mains dans son dos et s'accrocher à lui. Elle est à fleur de peau et le lien qu'il vient de rétablir est encore fragile. Il le sentira, les gestes de la girl sont encore hésitants, perturbés entre l'envie de laisser exploser une rage sourde ou le besoin de pomper tout le réconfort et la sécurité que ses gestes promettent "Je ne veux plus... je ne veux plus... être abandonnée... je t'en prie mon Maitre."

Drakkon Constantine l'entourait de sa présence, la blotissant contre lui et venant lui murmurer des paroles apaisantes. Alors qu'il caressait ses cheveux et son dos, il viendra régulièrement presser sur le Ko-Lar , répétitif et marquant sa possession "Jamais tu n'as été abandonnée Vanille... j'étais prisonnier. Je te croyais à l'abris et en sécurité. Je n'avais aucun moyen de savoir..." Il lui relevait le menton et reprenait avec un sourire "Aucun moyen de te sauver... mais jamais je ne t'ai abandonnée... TU es Mienne..." Il glissait lentement le visage sur le buste de l'esclave, la marquant cette fois de ses lèvres brûlantes vers la poitrine. Sa main s'affermissait sur sa partie charnue, comme pour lui faire oublier dans cette étreinte tout ce qu'elle avait vécu.

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To be contined but only for us. Next is a secret.

5 commentaires:

  1. Et oui, la girl subit, une lueur d'espoir enfoui profondemment même si parfois, son esprit finit pas ne plus y croire. C'est ce qui anime son corps. Mais le jour où son Maitre lui dira, de vive voix, qu'il l'abandonne... là, elle mourra.

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  2. La girl n'a pas sa volonté propre en ce moment on dirait

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  3. Tu penses cela ?

    « La liberté, c'est de pouvoir choisir celui dont on sera l'esclave. »

    « L'esclave a sa vanité, il ne veut obéir qu'au plus grand des despotes. »

    « Le corps est l'instrument de l'esprit, mais l'esprit n'est lui-même que l'esclave des passions du corps. Comment peut-on alors tendre vers l'autre ? »

    Je dirai que Flow sait y faire.

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  4. On a des avis different, je pense pas la meme chose que toi,et je ne doute pas pour Flow

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