vendredi 19 juillet 2013

Le voyage de Vanille [5]

Elle s'est vite ressaisie, mettant l'accent sur le collier de cuir et de métal qui enserre son cou tout en expliquant avec tact que son corps ne lui appartient pas, étant la propriété d'un homme libre de Gor.
Après ce qu'ils avaient fait pour elle, elle s'est sentie toutefois obligée de participer à l'éducation du jeune homme, un peu forcée d'accepter ses approches et tentatives de contact. Au début, cela fait sourire la jeune femme; un simple effleurement entre leurs peaux et Mah-Nee perd tout contrôle de son plaisir alors que Vanille n'a pas le temps d'en frissonner. Elle prend le temps de l'initier aux simples plaisirs que peut provoquer la lente exploration d'un corps, choisissant son moment préféré, le bain, pour aider le jeune ermite à se mettre à l'aise. Dans ce genre de jeu tactile, la girl est douée, d'autant plus que l'élément liquide la met dans une sérénité communicative.
Mah-Nee est un être à part, il n'a rien pour lui et pourtant, il est là, dans l'eau claire de cette source au beau milieu d'une foret à folâtrer avec Vanille qui se laisse gentiment apprivoiser par ses mains incertaines.

 
A la longue, cela l'agace, elle qui est si tactile et friande de ce genre de jeux, ces caresses interrompues par ses jouissances incontrôlables la frustre. Mais alors qu'ils en viennent à passer de plus en plus de temps ensemble, la girl commençe à supporter de plus en plus mal cet enfermement où ses nerfs sont mis à rude épreuve, ne pouvant pas s'évader auprès des autres, le vieillard étant au chevet de la dame mourante.
Les gestes de Mah-Nee deviennent de plus en plus entreprenant; le jeune homme prenant enfin de la confiance en lui, au grand damne de Vanille qui sent son corps vibrer sous les caresses provoquantes. Elle se rend compte qu'un seul être lui manque et ces séances sensuelles l'enfoncent de plus en plus dans la déprime de l'être absent, son Maître.
A la mort de la vieille femme, l'éducation du jeune passe au second plan lorsque son grand-père montre le besoin de compagnie, accordant un répit émotionnel à l'esclave. Elle les accompagne jusqu'à un village en bordure de forêt, comprenant leur stratagème pour ne pas être inquiété : ils se couvrent d'un suaire jaune, se faisant passer pour des affligés par Dar-Kosis. De la sorte, ils peuvent évoluer sans être approché, les deux ermites mimant ces goréens porteurs de la maladie.
Elle sent bien que Mah-Nee et son grand-père apprécient sa compagnie. Mais, après avoir séjourné près de trois mains auprès d'eux, Vanille déprime de plus en plus. Les siens lui manquent et ce vide déteint grandement sur son état émotionnel : Elle réagi beaucoup trop violemment aux approches de Mah-Nee et ses larmes coulent en silence alors qu'elle tente de refouler ce mal-être.
Ils ne sont pas dupes et aideront la jeune femme à préparer son départ pour reprendre son périple vers ceux qu'elle aime. Elle apprend rapidement à se dissimuler telle une 'affiglée' et c'est chargée de nourriture et de cadeaux qu'elle les quitte, n'oubliant pas ce qu'ils ont fait pour elle...

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