Dissimulée sous son habit d'affligée, Vanille a pu parcourir un bon nombre de kilomètres parmi cette région entre le Nord et le Sud. Il y fait encore froid et malgré les chauds vêtements qui ont remplacé le suaire jaune, la girl est gagnée par la fatigue. Le relief accidenté du paysage qu'elle traverse emmène la jeune femme vers la perte, errant plus qu'elle ne voyage, se perdant au beau milieu de Gor.
Vanille n'est plus que l'ombre d'elle même, là, observant les tumultes de la rivière qu'elle s'apprête à traverser. Elle a l'allure d'une sauvage, ses longs cheveux blonds désordonnés et emmêlés, le regard vide d'espoir; elle prend un temps fou pour fixer ses armes et son sac sur elle. Elle hésite un moment, juste un léger doute quant à la réussite de ce passage, mais elle s'élance au final dans l'eau glacée. Vanille est faible et aura pas mal de difficultés pour batailler contre le courant, se voyant secouée et emportée quelques pasangs plus bas pour enfin réussir à agripper la roche de l'autre rive. Tant bien que mal, elle s'extirpe de l'eau et s'octroie un court répit pour reprendre son souffle, sa volonté d'avancer se brisant dans un sanglot de désespoir. Pourquoi fait-elle cela ? Elle n'en peut plus, elle est à bout et se demande si ceux qu'elle appelle 'les siens' la recherchent.
Après de gros efforts, elle se redresse et organise un camp à l'entrée d'une grosse, son corps tremblant de froid dans ses loques humides qu'elle porte comme vêtements. La jeune femme est épuisée, en colère, complètement seule face à elle même et la folie qui la gagne. De rage, elle enlèvera ses fringues pour les éparpiller autour du foyer, arrachant avec violence son collier ouvert qu'elle balance au fond de la grotte. Elle se fait des illusions, elle est perdue, elle est une fille errante dont le chemin se terminera sûrement par la mort.
Lentement, elle s'allongera sur son flanc, fixant les flammes jusqu'à l'endormissement. Cette nuit là sera marquée d'un sommeil profond et réparateur pour son corps meurtri qui a un grand besoin de se remettre des derniers jours de marches forcées. Mais ce ne sera pas le cas de son esprit, le mental ayant pris un coup en plus alors que des cauchemars sont venus hanter son repos. Que va-t-elle devenir ? Où va-t-elle errer ?
Je suis Vanille, une femme, une esclave goréenne. J'ai grandi sur une île isolée de la réalité de Gor, où mes tuteurs aimants m'ont élevées afin que je devienne une femme accomplie. Un raid, un kidnapping et me voilà projetée dans ce monde dont je ne connaissais rien...
mardi 23 juillet 2013
vendredi 19 juillet 2013
Le voyage de Vanille [5]
Elle s'est vite ressaisie, mettant l'accent sur le collier de cuir et de métal qui enserre son cou tout en expliquant avec tact que son corps ne lui appartient pas, étant la propriété d'un homme libre de Gor.
Après ce qu'ils avaient fait pour elle, elle s'est sentie toutefois obligée de participer à l'éducation du jeune homme, un peu forcée d'accepter ses approches et tentatives de contact. Au début, cela fait sourire la jeune femme; un simple effleurement entre leurs peaux et Mah-Nee perd tout contrôle de son plaisir alors que Vanille n'a pas le temps d'en frissonner. Elle prend le temps de l'initier aux simples plaisirs que peut provoquer la lente exploration d'un corps, choisissant son moment préféré, le bain, pour aider le jeune ermite à se mettre à l'aise. Dans ce genre de jeu tactile, la girl est douée, d'autant plus que l'élément liquide la met dans une sérénité communicative.
Mah-Nee est un être à part, il n'a rien pour lui et pourtant, il est là, dans l'eau claire de cette source au beau milieu d'une foret à folâtrer avec Vanille qui se laisse gentiment apprivoiser par ses mains incertaines.
A la longue, cela l'agace, elle qui est si tactile et friande de ce genre de jeux, ces caresses interrompues par ses jouissances incontrôlables la frustre. Mais alors qu'ils en viennent à passer de plus en plus de temps ensemble, la girl commençe à supporter de plus en plus mal cet enfermement où ses nerfs sont mis à rude épreuve, ne pouvant pas s'évader auprès des autres, le vieillard étant au chevet de la dame mourante.
Les gestes de Mah-Nee deviennent de plus en plus entreprenant; le jeune homme prenant enfin de la confiance en lui, au grand damne de Vanille qui sent son corps vibrer sous les caresses provoquantes. Elle se rend compte qu'un seul être lui manque et ces séances sensuelles l'enfoncent de plus en plus dans la déprime de l'être absent, son Maître.
A la mort de la vieille femme, l'éducation du jeune passe au second plan lorsque son grand-père montre le besoin de compagnie, accordant un répit émotionnel à l'esclave. Elle les accompagne jusqu'à un village en bordure de forêt, comprenant leur stratagème pour ne pas être inquiété : ils se couvrent d'un suaire jaune, se faisant passer pour des affligés par Dar-Kosis. De la sorte, ils peuvent évoluer sans être approché, les deux ermites mimant ces goréens porteurs de la maladie.
Elle sent bien que Mah-Nee et son grand-père apprécient sa compagnie. Mais, après avoir séjourné près de trois mains auprès d'eux, Vanille déprime de plus en plus. Les siens lui manquent et ce vide déteint grandement sur son état émotionnel : Elle réagi beaucoup trop violemment aux approches de Mah-Nee et ses larmes coulent en silence alors qu'elle tente de refouler ce mal-être.
Ils ne sont pas dupes et aideront la jeune femme à préparer son départ pour reprendre son périple vers ceux qu'elle aime. Elle apprend rapidement à se dissimuler telle une 'affiglée' et c'est chargée de nourriture et de cadeaux qu'elle les quitte, n'oubliant pas ce qu'ils ont fait pour elle...
Après ce qu'ils avaient fait pour elle, elle s'est sentie toutefois obligée de participer à l'éducation du jeune homme, un peu forcée d'accepter ses approches et tentatives de contact. Au début, cela fait sourire la jeune femme; un simple effleurement entre leurs peaux et Mah-Nee perd tout contrôle de son plaisir alors que Vanille n'a pas le temps d'en frissonner. Elle prend le temps de l'initier aux simples plaisirs que peut provoquer la lente exploration d'un corps, choisissant son moment préféré, le bain, pour aider le jeune ermite à se mettre à l'aise. Dans ce genre de jeu tactile, la girl est douée, d'autant plus que l'élément liquide la met dans une sérénité communicative.
Mah-Nee est un être à part, il n'a rien pour lui et pourtant, il est là, dans l'eau claire de cette source au beau milieu d'une foret à folâtrer avec Vanille qui se laisse gentiment apprivoiser par ses mains incertaines.
Les gestes de Mah-Nee deviennent de plus en plus entreprenant; le jeune homme prenant enfin de la confiance en lui, au grand damne de Vanille qui sent son corps vibrer sous les caresses provoquantes. Elle se rend compte qu'un seul être lui manque et ces séances sensuelles l'enfoncent de plus en plus dans la déprime de l'être absent, son Maître.
A la mort de la vieille femme, l'éducation du jeune passe au second plan lorsque son grand-père montre le besoin de compagnie, accordant un répit émotionnel à l'esclave. Elle les accompagne jusqu'à un village en bordure de forêt, comprenant leur stratagème pour ne pas être inquiété : ils se couvrent d'un suaire jaune, se faisant passer pour des affligés par Dar-Kosis. De la sorte, ils peuvent évoluer sans être approché, les deux ermites mimant ces goréens porteurs de la maladie.
Elle sent bien que Mah-Nee et son grand-père apprécient sa compagnie. Mais, après avoir séjourné près de trois mains auprès d'eux, Vanille déprime de plus en plus. Les siens lui manquent et ce vide déteint grandement sur son état émotionnel : Elle réagi beaucoup trop violemment aux approches de Mah-Nee et ses larmes coulent en silence alors qu'elle tente de refouler ce mal-être.
Ils ne sont pas dupes et aideront la jeune femme à préparer son départ pour reprendre son périple vers ceux qu'elle aime. Elle apprend rapidement à se dissimuler telle une 'affiglée' et c'est chargée de nourriture et de cadeaux qu'elle les quitte, n'oubliant pas ce qu'ils ont fait pour elle...
mercredi 17 juillet 2013
Le voyage de Vanille [4]
L'aube n'était pas encore là mais la jeune femme distinguait fort bien la silhouette plantée face à elle, son visage marqué par la frayeur alors que son cri finit par s'étouffer dans un sanglot. Juste à la base de sa branche se tient un vieillard dont le corps fortement difforme était affreusement marqué par les ans, gigotant tel un pantin désarticulé alors qu'il s'exprime dans un langage guttural. Elle reste pétrifiée dans sa peur, à détailler l'homme étrange pendant son monologue, se rendant compte que celui-ci a la taille enserrée par une corde. Lentement, son regard émeraude suivra le chemin de la corde vers le haut, puis le bas, lâchant un petit couinement en voyant la seconde silhouette en bas de l'arbre... Bien sûr, voilà comment ce vieil homme a réussi à grimper si haut. Elle recule encore, le vide dans son dos et évitant de regarder derrière elle alors que ses doigts lui annoncent la limite à ne pas dépasser. Jetant des regards vers le bas, l'autre individu parait très jeune mais tout aussi marqué par les méfaits de la nature : un gringalet malmené par Dame Nature. Viennent-il d'un peuple où ils sont tous marqués de la sorte? La jeune femme reporte son attention sur l'autre, tentant de comprendre ce qu'il tente de lui dire avec ces grands gestes et sons étranges, un sourire édenté éclairant son visage. Voudrait-il qu'elle le suive ? Vanille ne peut s'empêcher de lui sourire et, tendant le doigt vers lui, elle demande d'une petite voix " Affligé ? Sainte Maladie ? " Mais fort heureusement, il semble comprendre ces mots et secoue négativement la tête, ses cheveux hirsutes dansant autour de lui.
Au premiers abords, ils ne semblent pas agressifs ou mûs par de mauvaises intensions, ce qui décidera la jeune esclave à rassembler ses affaires pour les suivre. Elle écoute son instinct, sentant que cela ne peut pas être un piège, que ces deux énergumènes ne sont que des 'oubliés' de Gor. La marche jusqu'à leur campement n'aura pas été longue et elle comprend rapidement qu'elle avait dû être repérée dès le début.
Leur lieu de vie était fascinant: un camp à moitié au sol et dans les airs, une série de suspensions reliées pas des espèces de ponts de singes, les énormes arbres aidant à tenir tout ça en une espèce de village aérien. Les deux hommes laissent Vanille explorer le camp, l'aidant à grimper dans une hutte se trouvant en hauteur et comprenant vite que la jeune femme ne passerait pas sur un de leurs passages suspendus... elle avait le vertige. Elle fera la connaissance d'une tierce personne, une vieille femme malade qui reste principalement allongée et qui doit sans doute être la compagne du plus âgé des deux.
On lui attribue une hutte personnelle où elle pût y laisser ses affaires et, avec effervescence, ils lui offrent un repas modeste mais copieux, mettant les petits plats dans les grands. Avec ses longs cheveux blonds, ses yeux émeraudes et sa longue silhouette de jeune fille, elle doit paraître irréelle pour ces deux ermites masculins, qui ne cesseront jamais de la dévorer du regard alors qu'elle se restaure. Ils lui expliquent, à l'aide de gestes et de dessins tracés au sol, qu'ils sont grand-père et petit-fils et quand Vanille tentera de leur exprimer son besoin de prendre un bain, leurs yeux s'illuminent de plaisir.
La jeune femme est conduite à une source non loin du camp; le jeune homme s'installant sur un promontoire alors que l'autre met à disposition de la girl de quoi se laver. Fort heureusement pour elle, elle n'a jamais été pudique et c'est avec naturel qu'elle se baignera face à ses deux voyeurs qui prendront un plaisir évident à la contemplation de cette naïade. Vanille les surveille toutefois du coin de l'œil, lançant de temps en temps des regards verts dans leur direction. L'excitation de adolescent, particulièrement stimulé par le spectacle, n'échappera pas à la fille qui se retourne pour cacher son amusement dans une parade respectueuse. Il faut dire que le jeune homme avait joui entre ses doigts alors qu'il s'était à peine touché, juste émoustillé par le corps de Vanille ondulant dans l'eau claire.
Mais quelle ne fut pas son horreur, vite dissimulée, quand le vieillard lui fait comprendre qu'il désire que la jeune femme soit l'objet de son éducation sexuelle; le grand-père voulant que le jeune acquiert un contrôle évident de son plaisir...
Au premiers abords, ils ne semblent pas agressifs ou mûs par de mauvaises intensions, ce qui décidera la jeune esclave à rassembler ses affaires pour les suivre. Elle écoute son instinct, sentant que cela ne peut pas être un piège, que ces deux énergumènes ne sont que des 'oubliés' de Gor. La marche jusqu'à leur campement n'aura pas été longue et elle comprend rapidement qu'elle avait dû être repérée dès le début.
Leur lieu de vie était fascinant: un camp à moitié au sol et dans les airs, une série de suspensions reliées pas des espèces de ponts de singes, les énormes arbres aidant à tenir tout ça en une espèce de village aérien. Les deux hommes laissent Vanille explorer le camp, l'aidant à grimper dans une hutte se trouvant en hauteur et comprenant vite que la jeune femme ne passerait pas sur un de leurs passages suspendus... elle avait le vertige. Elle fera la connaissance d'une tierce personne, une vieille femme malade qui reste principalement allongée et qui doit sans doute être la compagne du plus âgé des deux.
On lui attribue une hutte personnelle où elle pût y laisser ses affaires et, avec effervescence, ils lui offrent un repas modeste mais copieux, mettant les petits plats dans les grands. Avec ses longs cheveux blonds, ses yeux émeraudes et sa longue silhouette de jeune fille, elle doit paraître irréelle pour ces deux ermites masculins, qui ne cesseront jamais de la dévorer du regard alors qu'elle se restaure. Ils lui expliquent, à l'aide de gestes et de dessins tracés au sol, qu'ils sont grand-père et petit-fils et quand Vanille tentera de leur exprimer son besoin de prendre un bain, leurs yeux s'illuminent de plaisir.
La jeune femme est conduite à une source non loin du camp; le jeune homme s'installant sur un promontoire alors que l'autre met à disposition de la girl de quoi se laver. Fort heureusement pour elle, elle n'a jamais été pudique et c'est avec naturel qu'elle se baignera face à ses deux voyeurs qui prendront un plaisir évident à la contemplation de cette naïade. Vanille les surveille toutefois du coin de l'œil, lançant de temps en temps des regards verts dans leur direction. L'excitation de adolescent, particulièrement stimulé par le spectacle, n'échappera pas à la fille qui se retourne pour cacher son amusement dans une parade respectueuse. Il faut dire que le jeune homme avait joui entre ses doigts alors qu'il s'était à peine touché, juste émoustillé par le corps de Vanille ondulant dans l'eau claire.
Mais quelle ne fut pas son horreur, vite dissimulée, quand le vieillard lui fait comprendre qu'il désire que la jeune femme soit l'objet de son éducation sexuelle; le grand-père voulant que le jeune acquiert un contrôle évident de son plaisir...
Le voyage de Vanille [3]
Missive envoyée à Flow.
Lettre à Flow, marchand de Tidra,
Par cette missive urgente, j'ai le regret de vous annoncer une mauvaise nouvelle en ce qui concerne notre ami commun Igor le marchand de notre village et votre propriété que vous lui aviez confié.
Nous avons la déplorable tâche de vous annoncer la mort d'Igor et la perte de votre bien. Il était parti pour un court voyage d'affaire, emmenant votre esclave avec lui. Mais ne le voyant pas revenir dans les temps convenus, nos chasseurs ont été envoyé sur sa piste pour finalement faire l'affreuse découverte. Son convoi fut attaqué et nous avons pu constater la mort d'Igor, découvrant son cadavre mutilé. En ce qui concerne votre propriété, mes chasseurs sont presque certains que les pillards ne l'ont pas emmenée, l'analyse des traces nous amenant à croire que la bond erre seule.
Deux de mes chasseurs ont été dépêché sur les traces de l'esclave mais la piste a été perdue dans les marécages de la foret qui borde la chaîne de montagne au Sud de notre village. Il y a très peu de chance que la fille s'en sorte vivante et vous m'en voyez désolé de cette perte. Afin de garder de bonne relation entre nos villages, vous trouverez quelques tarns pour vous dédommager.
En toute amitié, tout le bien,
Sven, Haut Jarl du village de la Pierre Droite.
Lettre à Flow, marchand de Tidra,
Par cette missive urgente, j'ai le regret de vous annoncer une mauvaise nouvelle en ce qui concerne notre ami commun Igor le marchand de notre village et votre propriété que vous lui aviez confié.
Nous avons la déplorable tâche de vous annoncer la mort d'Igor et la perte de votre bien. Il était parti pour un court voyage d'affaire, emmenant votre esclave avec lui. Mais ne le voyant pas revenir dans les temps convenus, nos chasseurs ont été envoyé sur sa piste pour finalement faire l'affreuse découverte. Son convoi fut attaqué et nous avons pu constater la mort d'Igor, découvrant son cadavre mutilé. En ce qui concerne votre propriété, mes chasseurs sont presque certains que les pillards ne l'ont pas emmenée, l'analyse des traces nous amenant à croire que la bond erre seule.
Deux de mes chasseurs ont été dépêché sur les traces de l'esclave mais la piste a été perdue dans les marécages de la foret qui borde la chaîne de montagne au Sud de notre village. Il y a très peu de chance que la fille s'en sorte vivante et vous m'en voyez désolé de cette perte. Afin de garder de bonne relation entre nos villages, vous trouverez quelques tarns pour vous dédommager.
En toute amitié, tout le bien,
Sven, Haut Jarl du village de la Pierre Droite.
mardi 16 juillet 2013
[Quote] Le saviez-vous ?
Avoir un sale caractère, ça signifie :
- être franc
- se rebeller
- prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde
- avoir des amis choisis
- avoir des ennemis aussi
- revendiquer sa fierté et assumer ses choix
Le voyage de Vanille [2]
Elle reste un moment plantée là, sans bouger, au milieu de ce convoi dévasté par les pilleurs et ignorant le cadavre du marchand; plus pour se préserver de la panique que par manque de compassion. Ceux qui connaissent Vanille la savent fragile et sujette au manque de contrôle lors de trop fortes émotions mais à ce moment précis, elle en étonnerait plus d'un et surtout son frère, à qui elle ne cache jamais ses faiblesses. La jeune femme paraît sereine, mais son corps secoué de tremblement trahi sa peur face à la solitude de la situation; aucun des siens n'est là pour la réconforter ou même, la secouer pour la sortir de sa torpeur. Mais contre toute attente, elle bouge, s'active à fouiller les restes éparpillés ça et là à la recherche de vivres, objets utiles et même armes potentielles; Vanille s'étonnant de se voir agir de la sorte alors que son esprit est encore embrouillé par le traumatisme causé par ce revirement de situation.
Elle amassera un léger butin, les voleurs n'ayant pris que les objets précieux faciles à la revente sur les marchés divers et laissant donc à Vanille de quoi organiser un paquetage sécurisant. Elle trouve de quoi se vêtir chaudement, osant même aller fouiller le cadavre de l'homme libre et y trouvant la clé de son collier; ce qui amènera un gros dilemme, l'enlever ou pas ? Pour l'instant, la girl préfère sentir le poids rassurant du métal autour de son cou... chose qui peut être incompréhensible pour certains.
Par chance, ou peut-être l'arme n'en valait-elle pas la peine, elle trouve un arc et quatre flèches dont une aura été directement prélevée dans la cuisse du marchand décédé. A cela, elle ajoutera une petite dague qui servait de couvert au marchand et son collier Taluna qui ne l'avait jamais quittée. Au final, son sac sera bien rempli, contenant des vêtements de rechange et fourrures dont une servira de fur, de la nourriture, des pierres à feu, de la corde, ses armes et la gourde d'eau qu'elle avait rempli à la rivière quelques heures plus tôt.
Vanille ne s'attarde pas plus longtemps sur le lieu du crime, s'éloignant de l'endroit en s'aidant d'un ciel étoilé que le jour déclinant dévoile pour l'orienter ben évidemment vers le Sud. Les régions du Milieu sont forts variées et la jeune femme, bien emmitouflée dans ses vêtements qui dissimulent par le même occasion son collier d'esclave. Elle voyage en fin de nuit jusqu'en milieu d'après-midi afin d'encore jouir de la clarté du jour pour se trouver un abri, chasser de petits animaux et exploiter les dons de la nature pour ainsi économiser ses maigres vivres. Elle évoluera de la sorte durant une main, presque deux, voyant les plaines des Terres du Milieu laisser place à une forêt dense dont l'ambiance et le silence troublant augmenteront le sentiment d'insécurité de la jeune femme.
Il est difficile d'évaluer la progression du jour dans un endroit pareil, Vanille décidant d'établir son campement de nuit dans l'un de ces énormes arbres dont l'une des larges branches se déploie en une espèce de terrasse confortable. Elle dispose quelques pièges à collet autour du tronc de l'arbre et ramasse des pierres, de la terre et du bois qu'elle rassemble dans un vêtement habilement fermé par une longue corde. Arrivée en haut de sa branche, elle dépose son sac à dos et hisse le paquetage contenant les pierres en tirant sur la corde qu'elle n'avait jamais lâchée. La girl organise son campement de fortune, formant un foyer à l'aide des pierres et de la terre, y allumant un feu pour cuire le poisson pêché lors d'un passage de rivière et répartissant tout ce dont elle a besoin à portée de mains pour passer la nuit. Une nuit qui fut très vite écourtée par un danger, réveillant la jeune femme dans une panique la plus totale, son cri retentissant à un demi pasang à la ronde...
[A suivre...]
Elle amassera un léger butin, les voleurs n'ayant pris que les objets précieux faciles à la revente sur les marchés divers et laissant donc à Vanille de quoi organiser un paquetage sécurisant. Elle trouve de quoi se vêtir chaudement, osant même aller fouiller le cadavre de l'homme libre et y trouvant la clé de son collier; ce qui amènera un gros dilemme, l'enlever ou pas ? Pour l'instant, la girl préfère sentir le poids rassurant du métal autour de son cou... chose qui peut être incompréhensible pour certains.
Par chance, ou peut-être l'arme n'en valait-elle pas la peine, elle trouve un arc et quatre flèches dont une aura été directement prélevée dans la cuisse du marchand décédé. A cela, elle ajoutera une petite dague qui servait de couvert au marchand et son collier Taluna qui ne l'avait jamais quittée. Au final, son sac sera bien rempli, contenant des vêtements de rechange et fourrures dont une servira de fur, de la nourriture, des pierres à feu, de la corde, ses armes et la gourde d'eau qu'elle avait rempli à la rivière quelques heures plus tôt.
Vanille ne s'attarde pas plus longtemps sur le lieu du crime, s'éloignant de l'endroit en s'aidant d'un ciel étoilé que le jour déclinant dévoile pour l'orienter ben évidemment vers le Sud. Les régions du Milieu sont forts variées et la jeune femme, bien emmitouflée dans ses vêtements qui dissimulent par le même occasion son collier d'esclave. Elle voyage en fin de nuit jusqu'en milieu d'après-midi afin d'encore jouir de la clarté du jour pour se trouver un abri, chasser de petits animaux et exploiter les dons de la nature pour ainsi économiser ses maigres vivres. Elle évoluera de la sorte durant une main, presque deux, voyant les plaines des Terres du Milieu laisser place à une forêt dense dont l'ambiance et le silence troublant augmenteront le sentiment d'insécurité de la jeune femme.
Il est difficile d'évaluer la progression du jour dans un endroit pareil, Vanille décidant d'établir son campement de nuit dans l'un de ces énormes arbres dont l'une des larges branches se déploie en une espèce de terrasse confortable. Elle dispose quelques pièges à collet autour du tronc de l'arbre et ramasse des pierres, de la terre et du bois qu'elle rassemble dans un vêtement habilement fermé par une longue corde. Arrivée en haut de sa branche, elle dépose son sac à dos et hisse le paquetage contenant les pierres en tirant sur la corde qu'elle n'avait jamais lâchée. La girl organise son campement de fortune, formant un foyer à l'aide des pierres et de la terre, y allumant un feu pour cuire le poisson pêché lors d'un passage de rivière et répartissant tout ce dont elle a besoin à portée de mains pour passer la nuit. Une nuit qui fut très vite écourtée par un danger, réveillant la jeune femme dans une panique la plus totale, son cri retentissant à un demi pasang à la ronde...
[A suivre...]
mercredi 10 juillet 2013
Le voyage de Vanille [1]
Elle ne sait pas dormir... regardant l'horizon à perte de vue, là, plantée sur le haut de la colline de cette terre hostile du Nord, perdue quelque part entre la Nord et le Sud.
Quelques mains plus tôt, elle quittait Tidra pour rejoindre le village d'un ami de son Maître. Celui-ci avait accepté la kajira pour un court séjour afin qu'elle vive intensément la vie d'un grand hall. Elle n'avait pas voyagé seule cette fois-ci, le Marchand ayant bien veillé à s'assurer du respect de ce contrat et soucieux d'éviter une mauvaise tournure comme la fois où il envoyait Vanille chez Mélisandre.
Bien sûr, elle avait tout de suite été mise à l'épreuve, emmenée dans cette immense pièce qu'ils appellent "grand hall". On lui avait pris ses vêtements et conduite face à ce marchand, ami de Flow, qui allait gérer la kajira qu'on lui avait confiée. Elle avait dû le servir à la torvi, faisant de son mieux pour ne rien renverser tant elle tremblait de peur. Tous les yeux étaient tournés vers elle... Elle, la kajira au doux parfum du Sud, aux attitudes et aux gestes sensuels, retenus... presque timides et réservés.
Elle était l'attraction, la bête curieuse et tout le monde voulait la voir, la sentir et la toucher. Vanille ne pouvait quitter le grand hall, servant les libres ou aidant en cuisine en journée, attachée à un anneau d'entrave durant la nuit... nue et non loin du feu dont elle devait s'occuper.
Pourtant, une main plus tard, le marchand torvi décide de l'emmener lors d'un court voyage, faisant profiter Vanille d'une courte exploration de la région alors qu'il veut l'exhiber pour attirer les acheteurs. La girl montre une grande obéissance, gagnant le droit et la confiance du Torvi au point qu'elle est autorisée, lors d'une halte, à aller remplir les gourdes et se rafraîchir dans l'eau glacée de la rivière. Tout est calme, la jeune femme profitant de ce moment serein qui est rapidement perturbé par des cris venant du convoi. Bien entraînée par les siens, Vanille se cache dans une cavité rocheuse et attend... attend le temps qu'il faudra pour que les bruits de lutte venant du camp s'estompent jusqu'au retour du calme le plus complet.
Alors seulement, Vanille ose sortir de sa cachette, avec prudence, la panique lui enserrant le ventre. Elle avance à pas de loup, bondissant au moindre bruit provenant de la nature autour d'elle, progressant vers le convoi dévasté par elle ne sait quel pillards, la laissant là, seule et à la merci du premier prédateur...
[A suivre...]
Quelques mains plus tôt, elle quittait Tidra pour rejoindre le village d'un ami de son Maître. Celui-ci avait accepté la kajira pour un court séjour afin qu'elle vive intensément la vie d'un grand hall. Elle n'avait pas voyagé seule cette fois-ci, le Marchand ayant bien veillé à s'assurer du respect de ce contrat et soucieux d'éviter une mauvaise tournure comme la fois où il envoyait Vanille chez Mélisandre.
Bien sûr, elle avait tout de suite été mise à l'épreuve, emmenée dans cette immense pièce qu'ils appellent "grand hall". On lui avait pris ses vêtements et conduite face à ce marchand, ami de Flow, qui allait gérer la kajira qu'on lui avait confiée. Elle avait dû le servir à la torvi, faisant de son mieux pour ne rien renverser tant elle tremblait de peur. Tous les yeux étaient tournés vers elle... Elle, la kajira au doux parfum du Sud, aux attitudes et aux gestes sensuels, retenus... presque timides et réservés.
Elle était l'attraction, la bête curieuse et tout le monde voulait la voir, la sentir et la toucher. Vanille ne pouvait quitter le grand hall, servant les libres ou aidant en cuisine en journée, attachée à un anneau d'entrave durant la nuit... nue et non loin du feu dont elle devait s'occuper.
Pourtant, une main plus tard, le marchand torvi décide de l'emmener lors d'un court voyage, faisant profiter Vanille d'une courte exploration de la région alors qu'il veut l'exhiber pour attirer les acheteurs. La girl montre une grande obéissance, gagnant le droit et la confiance du Torvi au point qu'elle est autorisée, lors d'une halte, à aller remplir les gourdes et se rafraîchir dans l'eau glacée de la rivière. Tout est calme, la jeune femme profitant de ce moment serein qui est rapidement perturbé par des cris venant du convoi. Bien entraînée par les siens, Vanille se cache dans une cavité rocheuse et attend... attend le temps qu'il faudra pour que les bruits de lutte venant du camp s'estompent jusqu'au retour du calme le plus complet.
Alors seulement, Vanille ose sortir de sa cachette, avec prudence, la panique lui enserrant le ventre. Elle avance à pas de loup, bondissant au moindre bruit provenant de la nature autour d'elle, progressant vers le convoi dévasté par elle ne sait quel pillards, la laissant là, seule et à la merci du premier prédateur...
[A suivre...]
mercredi 3 juillet 2013
mardi 2 juillet 2013
[Photography]
[This is my memory of You]
{Souvenirs}
(Mumure) Souvenirs, souvenirs, souvenirs
Dans ce monde tu as essayé
De ne pas me laisser seule derrière
Il n'y a pas d'autre façon
J'ai prié les dieux : laissez-les rester
Les souvenirs calme la douleur à l'intérieur
Maintenant je sais pourquoi
[Refrain]
Tous mes souvenirs
Te gardent près de moi
Dans les instants silencieux
J'imagine que tu es là
Tous mes souvenirs
Te gardent près de moi
Dans des murmures silencieux
Des larmes silencieuses
Tu m'as fait promettre que j'essaierais
De retrouver mon chemin dans cette vie
J'espère qu'il y a un moyen
De me faire signe que tu vas bien
Rappelle-moi de nouveau
Ça vaut tout ceci
Alors je pourrais continuer ma vie
[Refrain]
Ensemble dans tous ces souvenirs
Je vois ton sourire
Tous les souvenirs que je garde précieusement
Chéri tu sais que je t'aimerai jusqu'à la fin des temps
[Refrain]
Tous mes souvenirs...
(Mumure) Souvenirs, souvenirs, souvenirs
Dans ce monde tu as essayé
De ne pas me laisser seule derrière
Il n'y a pas d'autre façon
J'ai prié les dieux : laissez-les rester
Les souvenirs calme la douleur à l'intérieur
Maintenant je sais pourquoi
[Refrain]
Tous mes souvenirs
Te gardent près de moi
Dans les instants silencieux
J'imagine que tu es là
Tous mes souvenirs
Te gardent près de moi
Dans des murmures silencieux
Des larmes silencieuses
Tu m'as fait promettre que j'essaierais
De retrouver mon chemin dans cette vie
J'espère qu'il y a un moyen
De me faire signe que tu vas bien
Rappelle-moi de nouveau
Ça vaut tout ceci
Alors je pourrais continuer ma vie
[Refrain]
Ensemble dans tous ces souvenirs
Je vois ton sourire
Tous les souvenirs que je garde précieusement
Chéri tu sais que je t'aimerai jusqu'à la fin des temps
[Refrain]
Tous mes souvenirs...
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