Etmanetoh salue sur son passage "Tal bro, tal fille."
Vanille ferme un instant les yeux pour savourer la caresse sur sa joue, un léger sourire tracé sur ses lèvres. La jeune femme se fige presque, tel un chaton sous l'influence d'un adulte. Elle ouvre son regard sur lui, perdant son sourire pour froncer les sourcils " Une épreuve ? " elle lance un regard vers le commandant qui passe et le salue " Nidan maître "
Drakkon Constantine: Une épreuve Ai * dodelinant du menton et venant effleurer l'épaule de la Kajira pour lui indiquer de se redresser. Il attends que le corps se redresse pour venir cercler le cou dénudé de ses mains, révélation de ce qui va se passer dans les Enhs suivantes " Ton cou ne porte plus ma marque... c'est limite une insulte à ma vue depuis quelques jours... et je compte bien réparer ça dès à présent, suis-moi. "
Vanille se redresse au subtil ordre de son maître, levant un peu le menton comme sa main glisse autour de son cou. Elle étire un sourire, presque rassurée par ce geste possessif. Enfin, elle élargi ses lèvres dans un soulagement apparent " Mon cou se langui de ton collier... mon Maître. Ceci ne sera pas une épreuve. " elle vient se coller à lui, levant le visage sur lui, sa main agrippant sa ceinture " Je me sens nue sans cet objet. "chuchote-t-elle.
Drakkon Constantine se met en route, direction la forge et la chaleur de l'endroit.
Drakkon Constantine agite l'index pour que Vanille s'approche de lui. L'endroit et l'ambiance n'est pas vraiment celle de la pose du premier collier. Il décide de ne pas faire subir pour la troisième fois toute la litanie du maître prenant possession de son esclave même si le principe de la pause du collier reste la même. Le brand que la fille porte sur la cuisse fait de la Blonde définitivement l'esclave de Flow et la pose du collier n'est que la finalité d'une capture qui se finit bien. Il claque des doigts vers le sol en demandant à sa kajira de s'agenouiller.
Vanille suit son maître paisiblement, ouvrant légèrement les lèvres sous la chaleur accablante de la pièce. Elle n'est jamais venue à l'intérieur et c'est quand même secouée d'un frisson qu'elle fera ses premiers pas dans cette zone tant redoutée des femmes. Elle ira se planter face à son Maître et demandera " mon Maître va... sceller le collier ? " elle viendra s'agenouiller face à Flow, glissant lentement son corps vers le sol qui semble l'endroit le plus frais.
Drakkon Constantine acquiesce doucement. Il dégage de sa ceinture le collier qu'il a demandé à Traxx pour l'occasion. C'est finalement la raison de ce temps perdu à laisser sa Kajira sans cuir autour du cou. Il aurait pu lui donner un des anciens collar de Farad, le sceau de leur ancien camp ornant l'objet comme un signe de son origine mais il avait décidé quelques jours plus tôt qu'ils devaient désormais intégrer leur nouvelle cité. Il se penchait face à elle et venait lui désigner le collar. Le mélange de cuir et de fer tressé étaient un ornement assez gracieux d'un collier féminin. Le scellé était d'une finesse propres aux esclaves femelles et l'index du Marchand désignait le blason de Tidra gravé dans le cuir et suivait le cheminement de cuir jusqu'à révéler la trace du symbole de Flow sur une plaque métallique cerclant le bijou " L'honoreras-tu autant que celui de Farad Mine... ? * il vient de nouveau caresser le symbole de Tidra * auras-tu la même fidélité à son nom que pour notre ancien camp ? "
Vanille le détaille avec insistance, suivant ses gestes alors que son regard se pose sur l'objet qui va bientôt enserrer son cou... elle se penche un peu en avant, cambrant son corps gracile et regardant mieux les signes qui ornent le collier. Elle est attentive aux paroles de Flow, relevant ce regard vert qui caractérise si bien la fratrie vers lui et, doucement, elle sourira " C'est mon Maître que j'honore en portant ce collier. Cette fille respecte les choix de son Maître et sera fière de le porter. " elle se redresse un peu, rassemblant sa longue chevelure qu'elle entortille adroitement au dessus de sa tête... elle ira chercher une petite tige de métal qu'elle utilise pour garder le tout relevé. Sa nuque ainsi dégagée, son maître aura tout le loisir de contempler son travail. " Je suis prête mon Maître. " elle lui lance un sourire charmeur, un peu fébrile.
Drakkon Constantine avance les mains avec une extrême délicatesse. Ses doigts positionnant le collier caressent l'épiderme démuni du symbole qui ornait son cou jusqu'à cet instant. Il n'a de cesse de faire parcourir sa main de la carotide au menton, tournant le collier de manière à placer le verrou vers l'avant. Les deux lanières sont poussées l'une vers l'autre et on entend la pression du métal entremêlé dans le cuir qui lentement se voûte pour s'ajuster à la taille du cou gracile. L'objet semble avoir été choisi de circonstances, la dernière partie du collier en cuir souple sert à ajuster le bijou à la taille exacte de ce qu'il va décorer. Le lock est enfoncé de manière à ce que seul un doigt puisse passer entre l'épiderme et le métal... la fraîcheur de l'objet contrastant avec cette peu tiède qui se fait recouvrir. Le marchand se penche sur sa Girl, silencieux... presque concentré dans ce qui est malgré tout un instant symbolique. La boucle pressant sur le lock viendra percer la lanière dans un bruit sourd de cadenas qui se ferme et une rondelle se tournant jusqu'à un second cliquetis est le signe que le collar vient d'être verrouillé définitivement sur le cou de la fille.
Vanille glisse ses prunelles pétillantes sur lui alors qu'il se baisse vers elle... elle le regarde encore un peu, mais alors que le toucher glacial du métal sur sa peau vient se faire sentir, elle fermera les paupières dans une attitude de total abandon. Elle savoure ce moment et trace mentalement les moindres gestes de son Maître. Elle bouge à peine, penchant légèrement la tête sur le coté pour lui faciliter un mouvement ou un autre, entrouvrant les lèvres pour expulser sa respiration devenue saccadée tant l'émotion la submerge. Elle avait eu si peur de se savoir nue, sans collier... elle avait tenté de cacher sa nuque désertée par le terrible lien de métal et de cuir. Vanille retient un moment sa respiration tandis qu'il s'apprête à verrouiller l'attache, se penchant un peu en avant alors que ses mains viennent maladroitement se poser sur les cuisse du marchand. Elle murmurera quelques mots, dans un souffle " Cette girl est à toi, mon Maître.. comme avant et pour toujours. "
Drakkon Constantine vient délicatement entourer le visage de l'esclave de ses deux paumes, l'obligeant à lever le regard sur le sien. Il sourit doucement, malgré tout ému et lui répète doucement " Cette Girl m'appartient... pour toujours... et je te protégerai. " Il se baissait et venait effleurer ses lèvres, sa façon de marquer l'instant et de lui faire comprendre que la redondance du geste n'en enlevait pas la valeur. Il entourait finalement ses bras autour du corps gracile et venait doucement la serrer contre lui. Il répétait d'une façon cette fois plus assourdie, comme s'il se faisait aussi la promesse " Je te protégerai... "
Vanille laisse échapper un petit soupire exquis alors que ses mains prennent son visage en coupe, lui faisant ouvrir les paupières pour qu'elle puisse plonger son regard émeraude dans le sien. Elle l'observe un instant, étonnée une fraction de seconde de se retrouver si près de lui. Vanille lève un peu le visage, accueillant les lèvres du marchant sur les siennes en un doux baiser. Ce qu'elle aime ça, ce subtil jeu entre leurs lèvres. Elle l'écoute, sa langue glissant sur sa lip comme pour prolonger le goût " Ta girl t'aime... mon Maître. La mort sera le seul moyen de me séparer de toi. "
Drakkon Constantine fondait littéralement pour ce havre de douceur qu'il tenait entre ses mains. L'esclave n'en avait pas conscience mais elle était comme un besoin vital pour un marchand bien souvent trop agité. Ils l'avaient vécu bien trop souvent... Flow était une pile qui démarrait au quart de tour et qui partait en furie pour des détails anodins. Elle avait toujours su le calmer par des petits gestes du quotidien et cet amour qu'il lisait dans chacun de ses regards. Sa main lui caressait la joue comme une promesse qu'il ne pouvait pas forcement tenir. Peut-être un jour la vendrait-il... peut-être un jour la tuerait-il... mais à cette Inhs I, il était son possesseur et le regard empli de fierté " Allons-y Mine... j'entends de l'agitation dans la cité, peut-être va-t-on enfin tuer ce Torvi qui nous attaque sans cesse. "
Vanille se ressaisi et sort un peu de son petit nuage... cette bulle dans laquelle elle s'était enfermée, elle et son Maître. Elle lui lance un sourire plus franc, plus charmeur, se redressant " oui mon Maître. "
Drakkon Constantine saisissait un morceau de tissu qu'il semblait avoir planqué dans sa ceinture. Sa main s'ouvrant révélait un morceau des soies que Vanille portait quand elle s'était faite enlever. Cela faisait partie des affaires que le dénommé Ash lui avait rapporté... le lambeau de ce collar qu'elle avait retiré... sa sarbacane et les vestiges d'un habit de plaisir qui n'avait plus que valeur symbolique. Le tissu était glissé entre la peau de l'esclave et le collier, noué avec soin pour que le tissu transparent s'affiche aux yeux de tous.
Vanille fait une légère moue quand il parlera du Haut Jarl d'Einar... elle lui avait servi de la nourriture et l'autre, il aurait voulu qu'elle écarte les cuisses. Elle reporte son attention sur le minuscule lien rouge qu'il attache à son collier, levant un regard interrogateur pour enfin murmurer " Soies rouges ? " souriant doucement vers Flow.
Drakkon Constantine: Soie Rouge * dodelinant du menton * avec toutes les responsabilités que cela implique. Tu iras à la première esclave de Traxx si tu as besoin d'aide pour t'en adapter dans les murs d'une cité... cela n'a plus la même signification que dans un camp nomade " Il se penche sur elle et la saisit par le collier " Et cela implique de montrer et me faire savourer tout ce que tu pourras apprendre. "
Vanille retient un instant sa respiration comme il la saisit par le collier, ses prunelles allant plonger sur lui avec une légère lueur de panique. Elle clignera des paupières pour en chasser cette crainte tout en hochant le tête " Oui mon Maître, je... j'apprendrai avec feu. " La girl baisse un instant les yeux, fuyant son regard et tout en demandant pour s'assurer " Je... je ne suis donc plus restreinte à ton seul plaisir ? " sa question terminant dans un murmure.
Drakkon Constantine secoue le visage dans la négative.. Il considérait que la restriction n'était plus de mise dans une cité et il levait celle de son esclave dès à présent . Ca ne voulait pas dire qu'il l'offrait en pâture à toutes les paluches de Gor, il avait depuis un certain temps observé l'esclave qui montrait une assez bonne intelligence pour savoir refuser avec subtilité ce qu'elle n'acceptait pas. Il venait doucement approcher son visage du sien, ses lèvres caressant les siennes " Apprends... prends de chacun et de chaque rencontre... savoures ce que ceux qui ont à te donner t'offrent... et je sais que tu sauras rejeter avec toute la finesse d'une Girl de Head Merchant les abuseurs de ton charme... " Il lui mord la lèvre inférieure par jeu, ses dents perçant légèrement le charnu dans un mime de baiser d'esclave " Tu es à moi... et mon plaisir sera de t'appeler dans mes bras si l'envie m'agite."
Vanille le regarde avec un peu d'appréhension et elle savait très bien qu'ici, les esclaves apprenaient toutes à céder aux plaisir des libres. Toutes, elles savaient séduire le plus bourru des hommes. Elle, elle se sentait encore innocente et inexpérimentée et son Maître lui ouvrait la voie pour qu'elle s'aventure sur le chemin de cette éducation. Vanille est maline, et accueillant le baiser mordant du marchand, elle se promet de garder cette fraîcheur qui fait d'elle une exception... ce petit fruit défendu que les gens ont envie de s'accaparer " Oui mon Maître " murmure-t-elle " Je serai la framboise parmi le panier de fraises. " elle étire un sourire coquin, se rendant compte qu'elle a utilisé des mots venant de la terre, des mots que sa mère utilisait... Elle redresse fièrement la tête, offrant un cou garni de son collier, le regard promettant d'être cette petite fraîcheur sensuelle parmi les chaleureuses du Tahari.
Drakkon Constantine captait dans le regard de sa blonde qu'elle comprenait clairement le message. Il n'attendait pas d'elle qu'elle s'ajuste au moule... mais qu'elle prenne tout le parfum subtil des fraises pour rendre sa framboise parfaite.
(photographie à venir - si j'arrive à choper Drak pour la tof)
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