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Tidra.

Le camp de Farad est disloqué, le marchand et sa chaîne étant parti plus au sud, vers la cité de Tidra. C'est là, dans cette cité, que Flow a décidé de marquer une pause indéterminée afin de remettre ses affaires en place, de relancer son commerce dans cette partie de Gor. Cet endroit riche en souvenirs pour les membres du camp ne s'annonce pas si évidente pour le trio. Les esclaves de sa chaîne vont devoir se plier aux fonctionnement d'une ville et s'adapter de nouveau aux règles strictes qui leurs seront imposées. Il en va de même pour le marchand, habitué à être particulièrement libre dans sa façon d'agir envers les autres et les siens. Ici, il va devoir être vigilent dans ses actes et ceux qu'il possède.

Vanille à Tidra.

L'avenir s'annonce difficile mais en tant que nomades, les Faradiens ont appris à s'adapter au plus vite pour ne pas perdre pied dans une vie qui est souvent bousculée par des changements parfois involontaires. Ils sont intelligents et capables de tirer parti de cette nouvelle situation, assurant les citoyens d'une présence et d'un soutient dans leur vie quotidienne de Tahariens.

"Enfin voilà, se retrouver dans une cité si fréquentée, dirigée d'une main de fer par des rarius puissants et intransigeants. Les agissements des slaves continuellement épiés et décortiqués par des femmes libres qui s'occupent comme elles peuvent. Tout cela me met à rude épreuve et ne fait que renforcer ma dévotion à mon Maître. Il faut que je mette mes craintes et le feu qui brûle en moi de côtés pour arriver à servir et être la fierté de mon Maître. Pourvu que le sang de mes parents se calme et apaise la rebelion qui coule dans mes veines..."

Tournoi des libres.

Ce lundi 1er juillet à 21h30, sur les terres de Lydius, se déroulera le tournoi des libres. Nous avions l'habitude de nous réunir sur les terres du milieu (Lar Gor) pour cet évènement mais depuis peu, ce sera une festivité itinérante. Dans la mesure du possible, j'annoncerai l'endroit de chaque tournoi.

• Tounoi de glaives (hommes) : 2 manches gagnantes, élimination directe.
• Tournoi à l'arc (mixte) : 1 manche gagnante.

Noms des responsables pour les incriptions: Ophélie (opheliefaithful) et Jerem (jerem1785.resident).

Nouveau départ ?

Le marchand n’avait même plus conscience du temps qui passait, son regard errant sur les cîmes de ces nouvelles terres où il venait d’installer son camp.
La lassitude voilait son regard, affichant la fatigue de l’homme qui commence à perdre espoir.
Flow avait vécu bien des facettes goréennes... de la naissance Torvie à l’exil sur les Terres du Sud. Longtemps considéré comme un égal des Tahariens, il avait dû quitter le sable de Klima pour un nouveau départ. Farad avait été sa maison, assemblement de tentes nomades et d’une activité tournant autour des festivités de Gor et du commerce. Il y avait vécu de nombreuses aventures, entouré de sa chaîne... quelques déboires également dont les cicatrices ornaient encore son corps qui semblait aujourd’hui presque usé. Il avait mêlé son sang à un nouveau frère et avait lutté pour la sauvegarde de chaque parcelle de ce qui lui appartenait: hommes... femmes... esclaves et biens, dans une lutte inégale où il avait bien trop morflé pour en ressortir indemne.
Tout ce qui constituait sa vie était de nouveau dévasté... son camp détruit et chaque être qui comptait sur lui attendant de le voir reprendre les rênes d’un nouveau départ.
Sa fatigue était évidente... comme s’il n’avait plus la force de tout recommencer encore une fois. Guerrier, Marchand, Slaver, Banquier, Ambassadeur, Sheik des Tashids ou Head Marchand... Tout cela, il l'avait été, et la responsabilité est telle que l’esprit subit l’usure et le sien commençait à ne plus rebondir.
Il reviendra au camp qui semblait en pleine installation, l’avantage d’une vie nomade où l’on pouvait déplacer ses possessions sans s’inquiéter d’avoir un toit sur la tête. Son 1rst Boy, aidé d’un autre kajirus, était en train d'installer les tentes et sa première Fille s’occupait de nourrir l’ensemble du camp. Son regard nostalgique observait la scène comme s’il n’était que spectateur, soupirant en revenant fixer les montagnes malgré l'affect qui le liait à ces esclaves à son service depuis de si longues années.
Un mouvement brusque vers l’avant semblait annoncer une prise de décision, quelques pas vers l’avant l’amenant rapidement sur le charriot contenant l’ensemble de ses affaires. Il s’équipait de son arc et d’un carquois rempli de flèches, de la machette qu’il coinçait à l’arrière de sa ceinture et se servait de nourriture et de boisson en bourrant nerveusement le tout dans un sac. Il ne s’inquiétait pas des regards curieux des esclaves, son caractère aidant à ce qu’on ne lui pose aucune question. Il repassait devant le groupe avec un regard vide d’émotion, lâchant un sec "Je pars pour le Nord, seul, entretenez le camp..." qui ne tolérait aucune interrogation, ses pas l’éloignant rapidement du camp avant que l’un des Faradiens n’ai pu réagir.
Peut-être les abandonnait-il tout simplement... ou alors était-il en route pour chercher un autre salut que l'indépendance et un endroit pour les accueillir enfin dans la sérénité.

Raconte-moi...

Pourquoi tu t'appelles Vanille ?

C'est ma mère qui a choisi ce prénom, suite à une anecdote avec mon père, Shaka the Wild, un leader pirate très puissant. Elle a fuit mon père alors qu'elle était en fin de grossesse, choississant de me nommer Vanille car mon père ne se serait jamais douté d'un pareil nom... enfin, je crois.

L'anecdote, la voici.

Mes parents étaient aux bains, en train de se baigner sereinement et discutant du futur prénom de leur fille. Noïrah proposait divers prénoms et Shaka donnait son avis. En tant que chef de famille, c'est lui qui accepterait le prénom ou pas et il ne fallait pas le contrarier. Enfin, ils ne tombèrent pas d'accord et ma mère est passée tout naturellement à un autre sujet : le parfum du savon qu'elle allait utiliser pour savonner sa peau. Et c'est comme cela qu'elle lui demande " Que penses-tu de Vanille ? ", ne s'attendant nullement à voir Shaka hurler tout en s'agitant dans l'eau " Quoi ?! Tu veux appeler notre fille Vanille ?! "
C'est quand le pirate a remarqué le visage marqué d'incompréhension de ma mère qu'il comprit qu'il avait un sujet de retard. Et fort heureusement, le bain se termina dans des éclats de rire.

Par la suite, des mauvais évènements ont forcé ma mère à fuir Shaka, emmenant son fils Ian et son ventre rond loin des contrées où sévit le pirate. Elle était triste et en colère et pour faire un pied de nez à mon père, elle me donna le prénom de Vanille.

Plus soudés que jamais...

Depuis les récents évènements qui ont chamboulés la vie de notre fraterie aux yeux verts, le frère et la soeur sont plus soudés que jamais. Ian, le kajirus au tempérament de feu sous une apparence calme a repris sa soeur en main, lui offrant une bulle de protection. Le couple fraternel s'est encore rapproché, devenant de plus en plus méfiant à l'approche d'étrangers: un côté sauvage s'est emparé d'eux, surtout lorqu'ils évoluent dans un environnement des plus hostiles.

Wild family

Vanille réapprend à faire confiance à son instinct mais aussi à contrôler ses émotions qui l'envahissent bien trop souvent, la faisant perdre tout comportement rationnel. Elle prend conscience de sa fragilité physique et émotionnelle qui peut être un handicap et profiter à ceux qui sauraient en faire usage. La girl retrouve peu  à peu la confiance envers son Maître, guidée par ceux qui l'entourent. Elle se rend compte qu'elle n'a été que l'objet d'une trahison et cela renforce doucement son caractère Mac Arthur. Tout comme Ian, son sang bouillonne d'une force encore brute.


Ma Sista



Les nomades voyagent...

"Le voyage est un retour vers l'essentiel."

proverbe tibétain

Il est un moment où il faut savoir prendre la bonne décision et parfois, les éléments nous poussent à agir plus rapidement que prévu. Les terres du milieu ont donné tout ce qu'elles pouvaient offrir, le changement de saison annonçant la fin d'une ère. Le marchant du camp nomade, Flow, boucle ses dernières affaires en court et ordonne déjà aux esclaves de préparer le camp à une nouvelle migration.

Bien sûr, ce n'est jamais facile de quitter une terre dont on a marqué de notre présence. Une présence riche en rencontres particulières, en événements spectaculaires ou en constructions renommées. C'est le temps propice au voyage, de partir à la rencontre des autres contrées de Gor... mais peut-être reviendrons-nous un jour sur les terres du Milieu ? Qui sait...

"Chaque voyage est le rêve d'une nouvelle naissance."

[Take a break]

Je crois que c'est une mauvaise période pour s'investir en temps et en émotions dans l'organisation d'évènements dont le bon fonctionnement dépend de la présence et donc, du bon vouloir des autres. Les vacances s'annoncent et j'ai donc décidé que ce n'était pas la peine de maintenir les [Slaves Fights] de Farad en ce moment.

Bien sûr, je garde toutes mes idées pour une possible réactivation de cet évènement propre aux esclaves goréens en septembre. Et pour ceux qui y sont habitués, je suppose que vous pouvez toujours venir vous défouler aux tournois d'Alix de Seaton.

Soirée 'enchères' - Les résultats.

La soirée 'enchères' a été un franc succès, une multitude d'acheteurs s'étant présentés au market de Farad pour acquérir quelques beaux spécimens. Avec cet évènement, nous avons pu rassembler la somme de 77000 $L qui sera utilisée, en majeure partie, au profit de la sim Lar-Gor.

Nous remercions tous les donateurs pour leur généreuse participation et espérons que les joueurs 'vendus' donneront le meilleur d'eux-même, afin de prouver que l'achat n'a pas été vain.

Pour ma part, ce fut une expérience stressante et ennivrante à la fois car ce n'est pas facile de s'exposer à une vente. On se sent nu, fragile et excité à la fois, dépendant du choix des autres et de leur envie de te rencontrer et goûter à ton jeu de rôle. Je suis Vanille, et je donnerai tout ce que mon personnage est capable de transmettre.

Vous trouverez le détail des ventes ci-dessous. Qui a acheté qui et pour quelle somme :

Zaqiel, Esclave Tajuk : 600 l$ par Alix
Randi, Kajira de Seaton : 500 l$ par Clovis Thielt
Nayeli, Kajira de Tidra : 6500 l$ par Traxx
Lasha, Taluna : 2000 l$ par Leomur
Traxx, Libre de Tidra : 6500 L$ par Manetoh
Kahlan, Libre de Lydius : 5500 l$ par Corentin
Ophelie, Taluna Sa Sa'ng Fori : 3000 l$ par Clovis
Ian, Kajiru de Farad : 9500 l$ par Alix
Pearl, Kajira Tajuk : 2200 L$ par Leomur
Flow, Libre de Farad : 9500 L$ par Clovis
Melisandre, Libre de Tidra : 5500 L$ par Drakkon
Vanille, Kajira de Farad : 9000l$ par Clovis
Lumi, Kajira Tajuk : 1000 l$ par Xenaus
Tamina, Esclave de Tidra : 3000l$ par Leomur
Jerem, Libre de Tyros : 2000 l$ par Clovis
Nala, Mamba : 1500 l$ par Hilaire
Zandos, Libre de Klima : 1500 l$ par Leomur
Miel, Libre de Lydius : 5000 l$ par Toto
Oumy, Mamba : 1000 l$ par Leomur

Slaves fights [The post]

Slaves fights [Le poteau]

Tous les quinze jours, en alternance avec le tournoi d'esclave de dame Alix de Seaton, le camp de l'Oasis de Farad organise ses jeux: Le Slaves Fights. Les thèmes varieront dans la mesure du possible avec, à chaque fois, une épreuve spéciale pour les kajirus et d'autres jeux mettant en scène des kajirae uniquement ou des duos mixtes. Pour le bon fonctionnement de cet évènement, il est souhaitable d'avoir des inscriptions de courageux slaves. Je les remercie d'avance.

Ce vendredi 7 juin, c'est Farad qui organise l'évènement dont le thème n'est autre que le poteau. Pour le bon fonctionnement des jeux, les slaves sont priés d'avoir leur collier (logique hein) et les maitres sont bien sûr sollicités pour venir attacher eux-même leurs protégé(e)s. Nous vous attendons nombreux pour cette première édition, ce vendredi à 21.30 tapante.

Les épreuves.

* Le poteau *

Kajirus vs kajirus

Type : fight
Arme : glaive
Contrainte : les slaves sont attachés à un même poteau à l'aide d'une chaîne de 5 mètres.
Le combat se déroulera en deux manches gagnantes.

* La danseuse et le poteau *

Deux filles attachées chacune à un poteau, au centre de l'arène. Elles devront emote une courte danse en interaction avec l'objet (ici le poteau) et l'autre fille.
Temps : 3 emotes de maximum 15 lignes chacune.
Critère de réussite : vote des spectateurs qui crient le nom de la fille. (Et un IM à Vanille pour faciliter la validation de votre vote)

Je me retournai et regardai la danseuse. Elle dansait bien. À ce moment-là, elle se débattait contre le " Poteau d’Esclave " qui la maintenait en place. Le poteau n’existe pas matériellement, bien entendu, mais, parfois, il est difficile de croire qu’il n’est pas présent. La jeune femme imagine qu’un poteau, mince, souple, oscillant, immobilise son corps. Autour de ce poteau imaginaire, qui constitue un centre de gravité hypothétique, elle bouge, ondulant, se balançant, se soumettant parfois extatiquement à lui, luttant parfois contre lui tandis qu’il la maintient continuellement en place, prisonnière. Le contrôle auquel on parvient par l’utilisation du Poteau d’Esclave est remarquable. Une tension voluptueuse incroyable est presque immédiatement produite, manifeste dans le corps de la danseuse et ressentie kinestésiquement par les spectateurs. Des hommes poussèrent des cris de joie. La danseuse avait posé les mains sur les cuisses. Elle les regarda avec colère, sans cesser de bouger. Ses épaules montaient et descendaient ; ses mains caressèrent ses seins et ses épaules ; elle rejeta la tête en arrière et foudroya une nouvelle fois les hommes des yeux. Ses bras étaient levés, très haut. Ses hanches se balançaient. Puis la musique cessa soudain et elle resta parfaitement immobile. Sa main gauche était posée sur la cuisse ; la droite au-dessus de la tête ; elle fixait sa hanche, figée dans son balancement ; puis il y eut à nouveau le tintement clair des petites cymbales et la musique reprit ; puis elle bougea à nouveau, prisonnière du poteau. Les hommes jetèrent des pièces à ses pieds. (Les Tribus de Gor, Édition J’ai Lu, p. 11)

[Photography]

Farad's slaves, le trio.



Aoë, Ian & Vanille.



“A brother is a friend God gave you; a friend is a brother your heart chose for you.” -Proverb